Un premier pas dans le sable. ( Muramasa, Hallibel, Grimm)

C'est un air torride qui les accueillait, alors que les portes du passages s'entrouvraient dans un souffle. Byakuya se trouvait juste derrière Muramasa, qui fut le premier à franchir le pas. Lorsque le noble posa le pied sur le sable brûlant et fin du Hueco Mundo, son regard anthracite balaya rapidement les alentours, n'observant que de multiples et vastes dunes qui harmonisait un paysage bien désolé. Ses yeux se plissèrent faiblement sous le contraste un peu violent qu'offrait l'astre du jour, alors que la chaleur lui prenait à la gorge. Cependant il ne fit aucun mouvement pour ôter le'écharpe et ce pour deux raisons. La première était qu'il s'était abaissé pour être un traître auprès de la Soul Society, et qu'il ne lui restait que son clan et son devoir envers eux. La seconde parce que même sous la chaleur un tel élément semblait primordial pour se protéger de la morsure du soleil. L'air aride lui brûlait les narines...alors que ses yeux se voilaient sous ses paupières, son vêtement lui pesait un peu sur les épaules sous la pesanteur des lieux.

L'ancien Roku ban tai taisho fit encore un pas, foulant ce sable fin et pâle qui lui paraissait sans aucune existence. Pour une fois Senbonzakura ne le suivait point, étant donné qu'il devait faire équipe avec Kazeshini... Il n'ignorait pas que son propre zanpakutoh n'en était que peu ravit, car tout comme lui, il privilégiait l'individualisme. Cependant Senbonzakura n'avait fait qu'acquiescer, sachant que de leurs commun accord, ils se devaient d'agir le plus précautionneusement possible. Sachant que leur but ne devait en aucun cas être dévoilé. Restant auprès de Muramasa, comme il était convenu, Byakuya multipliait les chances d'accomplir le pourquoi de sa trahison, tout en la rendant que plus vraie que nature, mais aussi les risques d'atteindre le point de non retour. Quoi qu'il en soit, jusque là la route ne s'était point encore dérobé sous leurs pas, et la vigilance n'avait pas fait, pour l'instant, défaut à notre noble shinigami. Il n'était certes point apprécié par les autres zanpakutoh, mais en donnant les quelques informations qu'il possédaient sur Aizen et les deux autres traitres, lui avait permit d'appuyer l'intérêt certain qu'il pouvait représenter pour Muramasa. De plus en agissant ainsi, Byakuya espérait que dans un sens les choses ne seraient que plus équilibrés si jamais le maître de ce monde si désertique n'ait vent de toute l'affaire. Un fait des plus appréciable si l'on peut dire en ces moments où tout semblait ne tenir qu'à un modeste fil invisible.

Son combat contre Zaraki n'avait laisser que quelques traces sur la peau pâle de notre jeune traitre, qui avait sût lui tenir tête en l'absence de son zanpakutoh. En renvoyant Rukia comme il l'avait fait, il espérait qu'elle ne le suivrait point dans ce périple et ainsi comblait sa propre promesse, que de la protéger et ce même lorsqu'il était en train de mettre en jeu, son nom et son rang, afin de remplir un devoir qui lui avait été transmit... un champ d'emprise bien différent alors de celui qu'il avait ressentit par le passé, alors qu'il luttait afin de trouver la solution concernant l'exécution de sa jeune soeur. La dernière fois que leurs yeux s'étaient croisés, il avait pu lire une certain appréhension, mais aussi de la détermination. Comme s'il elle songeait qu'il allait revenir un jour. Oui certainement, s'il ne commettait aucune erreur en sa manoeuvre. Fin tactien, nul ne l'ignorait de sa part, mais l'impatience n'avait jamais été son fort et en cela il se devait d'être vigilant, tout comme son propre Zanpakutoh qui était bien plus spontané qu'il ne l'était lui même... voir pas du tout. En cette terre déserte, il devait se savoir libre de toute action, en sachant Rukia derrière lui et non dans les parages, assurant ainsi un peu plus les statistiques de probabilité de réussite.

Lentement, le noble, tourna son visage des plus impassibles, ne laissant absolument rien entrevoir par delà ses orbes grises qui se plantèrent en ceux de son vis à vis. Ce dernier ne parlait toujours point, tout comme lui..un couple des plus muets qui soit en somme. C'est alors que deux reiatsu se manifestèrent un peu plus loin vers l'ouest. D'instinct, Byakuya prit une inspiration plus lente en son sein, obligeant son corps à ce tenir près car toute chose qui débutait semblait être d'une délicatesse extrême et il n'était point question que cela échoue. Car en cela, son action ne ferait qu'aggraver l'état d'urgence dans laquelle se trouvait plongé la Soul Society encore plus appuyé. Ses yeux ombrageux n'exprimaient rien que cette neutralité déconcertante, qui lui donnait un air des plus hautains, alors que le vent s'amusait à soulever les pans de son écharpe..Douce caresse aride sur le grain de sa peau, asséchant un peu plus sa gorge. Alors que les deux importuns se rapprochaient de plus en plus. A quoi bon fuir en avant sachant que l'effet de surprise était encore en leurs poches. Sagement, les mains le long de son corps, le visage placide, Byakuya ne bougea point. restant simplement aux côtés de Muramasa, sans qu'un mot ne franchisse la barrières de ses lèvres.

Le pied de Muramasa s'enfonça sans un bruit dans le sable blanc. C'était tout ce que le désert du Hueco Mundo avait à offrir : des dunes de sable à perte de vue sous un ciel noir. Les mains dans les poches de son grand manteau, le zanpakutô s'immobilisa pour fermer les yeux un instant. L'écho de nombreux reiatsu lui parvenait sans qu'il ait à se concentrer pour les repérer. Les monstres se mouvaient autour d'eux, lointains ; parfois un cri retentissait faiblement et mourrait aussitôt. C'était la seule trace de vie notable de ce monde qui ne connaissait pas le jour. Muramasa rouvrit les yeux et regarda le ciel, sa lune unique et blanche qu'il ne lui semblait pas avoir déjà vu bouger. Il ne se rendait que rarement à la surface du Hueco Mundo : le plus souvent, c'était dans la forêt des Menos qu'il allait chercher les Hollows nécessaires à sa survie. Dans cet endroit, il était plus assuré de trouver des monstres suffisamment puissants pour lui permettre de tenir encore un peu. Si, au début, le zanpakutô avait choisi ses proies avec soin, avec le temps il avait appris à ne plus faire la fine gueule : il s'affaiblissait désormais à une vitesse telle qu'il devait se contenter de ce qu'il trouvait dans l'heure même de son arrivée. Cette méthode l'obligeait à se tourner vers des Menos dont la structure spirituelle divergeait totalement de la sienne ; mélanger leurs reiatsu était une opération douloureuse et de plus, son corps mettait davantage de temps à s'y habituer. Au lieu de récupérer ses forces sitôt les Hollows ingurgités, Muramasa devait donc se considérer comme convalescent encore un certain nombre d'heures après.

Heureusement, cette fois-ci, il ne se rendait pas dans ce monde pour une cure ; son reiatsu était stable et il ne ressentait aucun des symptômes habituels de l'affaiblissement. S'il était venu là, c'était parce que les informations fournies par Byakuya Kuchiki avaient éveillé son intérêt à tel point que le zanpakutô avait décidé de changer ses plans.
Il n'était pas le premier à semer le trouble chez les shinigami. Quelques mois auparavant, trois capitaines s'étaient ouvertement dressés contre l'ordre établi et avaient pris la fuite, laissant leurs semblables désemparés et offrant ainsi à Muramasa l'opportunité de lancer sa rébellion. Toutefois, ce n'était pas encore suffisant : le Seireitei semblait décidé à reprendre la situation en main le plus vite possible. Bien sûr, c'était risible : c'était après tout une part d'eux-mêmes qu'ils devraient affronter avant d'y arriver, mais tant que le capitaine commandant possèderait Ryukin Jakka, la rébellion des zanpakutô serait menacée, et la libération de Kôga fortement compromise. Muramasa devait éparpiller les shinigami pour avoir le champ libre ; maintenant que l'engrenage était lancé, ce n'était plus le moment d'être frileux et de prendre des précautions superflues. C'était pour cette raison qu'il se trouvait au Hueco Mundo : l'heure était venue d'aller titiller l'autre camp. D'une part, cette opération lui permettrait de grossir ses effectifs. D'autre part, s'ils tentaient de récupérer leurs zanpakutô, les shinigami traîtres seraient contraints de faire face à leurs anciens compagnons. La bataille entre eux serait alors inévitable et il en résulterait certainement de nombreuses pertes, d'un côté comme de l'autre. Quant à l'agitation provoquée, elle laisserait à Muramasa tout le temps nécessaire à la réalisation de son projet.

Le plus délicat restait toutefois à venir : en dépit des informations de Byakuya Kuchiki, le Hueco Mundo restait un lieu mal connu. Quant aux êtres appelés Arrancar, malgré cette part de shinigami qui avait été éveillée en eux, rien ne garantissait que les pouvoirs de Muramasa auraient un quelconque effet sur leurs armes. Ils avaient beau posséder leurs propres zanpakutô, si leur nature était différente, il se pourrait qu'ils soient aussi inutiles que les autres Menos : ils apporteraient un court répit au leader de la rébellion s'il les consommait, mais sans plus. Muramasa repoussa une mèche de cheveux qui s'était glissée devant ses yeux. Bah, c'était encore à voir ; inutile de se montrer pessimiste.
Il accorda un bref regard à Byakuya Kuchiki. Le shinigami qui l'accompagnait le dévisagea à son tour, mais ils n'échangèrent aucune parole. L'air hautain du noble rappelait au zanpakutô l'expression qu'avait eu son parent, en d'autres temps. Si vivant dans les yeux de Byakuya Kuchiki, le souvenir de Ginrei Kuchiki et du drame qui lui était rattaché lui brûla les entrailles. Il tourna la tête ailleurs, pour éviter que ses émotions ne le trahissent même un court instant. Ses émotions... elles faisaient écho aux centaines d'âmes de Hollows qui grouillaient dans son âme et le forçaient à rester perpétuellement concentré. Muramasa avait appris à surmonter la douleur, mais sentir que son âme et sa raison pouvaient lui échapper s'il n'était pas vigilant était pour lui source d'inquiétude : et s'il basculait avant d'avoir retrouvé Koga?

L'apparition de deux reiatsu acheva de le rendre de nouveau maître de lui. Byakuya Kuchiki regardait déjà dans leur direction, mais ils étaient encore trop loin pour être distingués clairement. D'après leur énergie spirituelle, il ne s'agissait ni de Hollows ordinaires, ni de shinigami. Un sourire satisfait étira les lèvres de Muramasa. C'était une bonne chose de tomber sur deux spécimens d'Arrancar avant d'avoir atteint leur quartier général : mieux valait tester ses pouvoirs sur deux d'entre eux que devoir se débrouiller avec une armée entière.

L’étendue désertique se prolongeait de toute sa beauté silencieuse, néanmoins gâché par les bavardages incessants de mes Fraccions. Le sujet de leur désaccord ? Savoir qui d’entre elles était ma préférée. J’avais l’habitude de ces joutes verbales, pourtant, mon regard se durcit, et ma patience partit lentement en morceaux … L’avaient-elles ressentis ? Peu importe, seul comptait ce silence et cette paix qui s’installait … Cela était devenue plus qu’une habitude, c’était comme un besoin impériaux, une bouffée d’oxygène dans ce lieu sans aucune brise. Néanmoins, mes trois acolytes reprirent leur discussion, rompant cet instant de bien-être. Croisant mes bras sous ma poitrine, je penchais la tête sur le côté, faisant ainsi tomber quelques mèches de mes cheveux blonds, pour leur adresser un regard dur, lourd de sous-entendus. Le message était clair : Fermez-la, ou dégagez. Je pris une profonde inspiration et, d’un geste de la main, leur ordonna de partir, ce qu’elles firent sans demander leurs restes. Reprenant ma position initial, je me perdis à nouveau dans cette étendue désertique sans fin, s’étendant à l’infinie, identique à l’océan. En y réfléchissant, j’étais la seule Espada qui traitait ses Fraccions avec un semblant de respect … Leur mort me toucherait-elle ? Un instant de concentration me suffit pour trouver la réponse à cette question pour le moins morbide. Oui, leur disparition m’affecterait. Expirant une longue et profonde aspiration, je secouais lentement la tête, espérant par ces gestes faire fuir ces pensées inutiles.

Un premier pas dans le sable. ( Muramasa, Hallibel, Grimm) Hallibel01

Un trouble dans mon réiatsu me sortit complètement de mes questions. A l’instant, Tiburon avait réagit par rapport à un événement. Une lueur d’inquiétude naquit dans le fond de mes yeux bleus, jamais une telle chose ne s’était produite. Arquant les sourcils, je me concentrais pour sonder le Hueco Mondo à la recherche d’une quelconque anomalie. Elle m’apparut sous la forme de deux réiatsus indistinct. Des intrus étaient entrés dans notre territoire … sans que notre prétendu ‘Dieu’ ne le remarque ? Un sourire s’afficha sur mon doux visage, caché par mon col. Ainsi donc, Aizen n’avait pas remarqué ces shinigamis ? C’était tellement risible, un Dieu, se ventant d’avoir des pouvoirs infinis grâce au Hogyokou, n’arrivait même pas à percevoir ce genre de choses.

Laissant la moquerie de côté, j’utilisais un shunpo pour poser mes pieds sur le sol blanc du Hueco Mondo. Puis, après un certain moment, entama une marche silencieuse pour rencontrer ces deux inconnus. Un élément me gênait toute fois … l’un d’eux avait une marque énergétique … bizarre. Je ne savais pas ce que c’était, mais il était accompagné d’un shinigami, avec un réiatsu de Capitaine. Alors comme ça les ‘Dieux de la Morts’, ces êtres qui vénéraient les lois, s’alliaient maintenant à ce genre de ‘chose’ ? Cette pensée m’arracha un deuxième sourire … décidemment, cette journée était pour le moins ‘comique’. Trois réiatsus derrière moi me firent arrêter net, mes Fraccions prenaient-elles maintenant des initiatives sans mon consentement ? Tournant rapidement mon buste, je leur fis face et, dans une grande explosion de réiatsu d’une légère teinte jaune, leur fis comprendre que leurs présences n’étaient pas désirés, puis, leur tournant le dos, je repris ma marche solitaire.

Après plusieurs minutes de marche, j’arrivais enfin face à mes futurs adversaires. Les deux êtres se complaisaient dans un silence intense. Mon arrivée ne rompit pas celui-là, il ne fit que rajouter une tension dans l’air … mais cet individu avec ce réiatsu si étrange … provoquait une réaction chez mon Tiburon … Je mis mes bras sous ma poitrine et, attendis ce stupide Grimmjow, qui venait lui aussi rencontrer ces étrangers …

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Voila maintenant plus de deux semaines que Grimmjow avait perdu son bras pour avoir tenté d'éliminer les possibles menaces terrestres à Karakura, tout ça à cause d'un aveugle prônant la justice, en y repensant d'ailleurs, un sourire mauvais apparaissait sur le visage de l'Espada.
*La justice est aveugle hein? Tu vas voir quand je lui planterai mon sabre en travers le corps si elle est toujours aveugle.*
L'ex-Sexta aurait bien voulut rire, mais tout cela n'était pas vraiment une franche rigolade, il avait perdu de sa force, il avait perdu son rang d'Espada, pire, il ne pouvait même plus passer en libération, cela lui demandant un mouvement bien spécifique qu'il ne pouvait faire évidemment qu'avec ses deux bras.

"Fumier de Tosen! Et Aizen me laisse même pas l'approcher... Putain..."

Grimmjow shoota alors dans un caillou qui se trouvait juste devant son pied, le projectile allant s'encastrer dans un des murs de Las Noches qu'il parcourait de long en large, cherchant quelque chose pour calmer ses nerfs, mais ne le trouvant jamais. A vrai dire, il n'y avait pas vraiment pire situation que la sienne. Manchot, dégradé, déshonorer même, et surtout dans l'impossibilité de faire passer sa colère, c'était vraiment la merde.

Mais alors que la panthère fulminait, proche de la sortie du Palais, un Reaitsu vint attirer son attention, puis deux, deux puissantes forces spirituelles venaient vers le palais et l'une d'elles était celle d'un Shinigami, quelle veine. Ni une ni deux, l'Arrancar se lança donc en direction de ces forces qui l'attirait à lui, mais pas parce qu'il était curieux de savoir pourquoi l'une des deux n'était ni celle d'un hollow, ni celle d'un Dieu de la mort, pas non plus parce qu'il en avait reçu l'ordre, mais bien pour aller se défouler comme il le souhaiter sur ces deux cibles. D'ailleurs l'adrénaline lui montait déjà à la tête et il arriva bien plus vite qu'il ne l'avait prévu sur les deux personnes, il arrive tellement vite dessus d'ailleurs qu'il se rendit compte un peu tard que le duo était devenu un tiercé avec la venue d'Hallibel. D'ailleurs en la voyant, il ne put s'empêcher de lancer un:

"... et merde."

Pensant qu'elle allait exterminé ses deux intrus rapidement sans même en laisser un pour lui. Mais alors qu'il s'approcha d'elle, il se rappela qu'il n'avait pas affaire à n'importe quel Espada, c'était Hallibel, la miss qui parle jamais et n'agit que si on lui demande, une vraie marionnette pour l'autre simplet d'Aizen. C'est donc avec un grand sourire que l'ex-Sexta s'approcha des deux inconnus, sans même prêter une seule fois un regard à la Blondie et se posa devant eux, sa main unique dans sa poche droite, le regard remplit de haine et d'envie de se battre, il leur dit alors:

"Je n'ai aucune idée de ce que vous fichez là, ni qui vous êtes, mais j'ai envie de vous rentrez le cou dans le torse là."

Un sourire sadique embellit alors son visage pourtant d'habitude si... ah ben non, il est comme ça aussi d'habitude. Seulement, notre Arrancar avait un problème, et malgré son air bien démoniaque, un problème se posait à lui. Lequel défoncer en premier? Le type qui a une tête d'Ulquiorra, avec son maquillage et tout? Ou celui qui semble s'emmerder à mort avec son visage aussi refermé qu'une moule à marée basse? C'est donc tout naturellement que Grimmjow leur demanda carrément à eux:

"Bon alors, je commence par lequel? Le travesti ou la statue?"

Il sorti alors la main de sa poche et lança sans hésiter un cero en plein sur les deux personnes en face de lui, prononçant de sa voix colèrique le nom de son attaque.

"Cero."

Le noble observa tranquillement et sans une once d'intérêt les deux hurluberlus qui se manifestaient enfin à leurs vues. Certes senbonzakura n'était point à ses côtés mais ce n'était point pour autant qu'il allait redouter une telle confrontation. Bien au contraire, Byakuya n'était point si dépendant de son zanpakutoh. Hors donc, c'est sous ce masque placide qu'il es accueillit sous un parfait silence, tandis que le vent aride des lieux venait à faire claquer un peu plus son écharpe blanche en son dos, et soulever quelque peu les mèches sombres toujours aussi maintenues par le Kenseikaan. Personne ne semblait vouloir s'exprimer si ce n'est cet étrange personne aux cheveux d'un bleuté de mauvais goût qui les jaugeait tour à tour non sans lui rappeler la suffisance guerrière de Zaraki. Qu'à cela ne tienne il n'en avait cure si ce n'est qu'il prenait tout de même garde à leurs manière. L'arrancar à la chevelure blonde, cachant le bas de son visage sous le carcan de son vêtement venait de croiser les bras, signe qu'elle ne paraissait pas du tout en manque de confiance, alors que son compagnon daigna enfin parler avec une brusquerie presque malhabile...chose à laquelle le noble ne répondit point du tout. Il n'avait que faire de tant de provocation, alors qu'il avait un but à poursuivre.

Toute fois il ne permettrait à aucun de ses deux importuns de se mettre au travers de la route de Muramasa, car cela entraverait sa propre volonté et sa mission nullement officielle. Seul un simple regard en biais fut offert à Muramasa, qui ne semblait pas plus bavard qu'il ne l'était lui même en cet instant présent. Mais après tout il s n'étaient point là, pour cela. C'est alors qu'un sourire sadique s’afficha sur les traits de l’espada qui lui faisait face, et affirma qu’il se demandait bien lequel des deux méritait ses faveurs… De quoi surement impressionner les lézards du désert, mais point Byakuya qui l’observait toujours avec ce même air d’indifférence, alors qu’il releva le geste de Grimmjaw. Ce dernier en effet, avait retiré sa main de sa poche et formula d’une voix plus que paisible un cero. A cela le noble Kuchiki , se plaça juste au devant de Muramasa, à l’aide d’un shunpo, et rétorqua sous une intonation des plus neutre et monocorde qui soit :

- Bakudo n°81, Dankū

Prestement, un mur invisible se plaça au devant des deux intrus, et bloqua le cero qui s’y étouffa de lui-même, soulevant le sable dans les airs, qui retomba lentement tout autour de nos quatre protagonistes. Les hostilités venaient d’être ouvertes, et pourtant Byakuya ne dégainait toujours pas son sabre. Comme si cela n’était qu’une perte de temps et une futilité. Mais en réalité ce n’était que pour exacerber le plus impulsif de leurs deux assaillants, autrement dit Grimmjaw. Le mur disparut enfin, et seul le vent daigna se manifester entre eux, comme pour leurs démontrer l’espace qui les séparait…. Autrement dit une trentaine de pas. De quoi laisser une bonne allonge pour toute défense, comme cela venait d’être le cas, alors que le noble et anciennement Roku ban tai Taisho se tenait toujours devant ce zanpakutoh, qu’il défendait pour d’obscures raisons ou pas….

Il n’ignorait point d’ailleurs que ce dernier, n’avait de cesse de s’interroger sur ses agissements et sa volonté d’être à ses côtés et non le combattre comme les autres le faisaient. D’autant qu’il savait son identité… Pourquoi un noble tel que lui, un Kuchiki, se laissait à accepter le nom de « traitre » et ce en arborant les même traits que son grand père, Kuchiki Ginrei. Mais Byakuya ne lui apportera jamais cette réponse, non. Il se contenterait simplement de lui rappeler qu’il n’obéissait qu’à son instinct, tout comme son Zanpakutoh, Senbonzakura, qui devait se trouver aux prises avec d’autres inaportins, tout comme eux apparemment. L'air était aride, et sa gorge se sentait totalement assécher par cette ambiance que son organisme ne connaissait point encore. Ses doigts lui paraissaient secs, mais parfaitement sûrs quand au fait qu'il devra en user pour se défendre. Ses pieds paraissaient un peu plus enfoncer sous ce sable chaud, qui lui brûlait un peu les orteils. Non vraiment cela n'était pas un lieu accueillant, et l'astre du jour tapait fortement sur ses habits malheureusement noir.

Les deux reiatsu qu'il avait repérés arrivèrent très rapidement : leur vitesse de déplacement paraissait digne du shunpo utilisé par les shinigami ; il faudrait tenir compte de cette donnée dans l'affrontement qui s'annonçait. Le premier Arrancar à se présenter à eux était une femme à la peau sombre qui contrastait avec les vêtements blancs qu'elle portait. Elle braqua ses yeux sur Muramasa et croisa les bras. Le zanpakutô la jaugea à son tour : son reiatsu était parfaitement contrôlé et tout indiquait qu'il valait mieux ne pas baisser sa garde face à cette femme. Elle ne semblait pas avoir envie de parler. L'altercation aurait pu se dérouler dans un silence absolu si, avant qu'aucun des trois n'ait eu le temps d'esquisser le moindre geste, le second Arrancar n'avait pas débarqué en vociférant. Le sourire de Muramasa quitta ses lèvres et il fronça les sourcils. Allons bon, il ne pouvait donc pas se comporter comme son congénère, de manière civilisée? Tout en lui rappelait une bête sauvage : ses cheveux en bataille, son regard fou, la façon dont ses lèvres retroussées dévoilaient ses dents, ses muscles tendus... Il parlait aussi fort qu'il vomissait son reiatsu, c'était désagréable et de plus, ça titillait les Hollows que Muramasa avait dévoré ; le mieux était de se débarrasser de cet énergumène en premier. L'animal paraissait être de son avis : une boule rouge et vibrante grossit dans la paume de son unique main, et un véritable rayon d'énergie vive fusa dans leur direction.

Byakuya Kuchiki se plaça immédiatement devant lui pour le protéger, si bien que Muramasa n'eut pas à bouger d'un cil pour éviter l'attaque qui venait. Il apprécia le dévouement du shinigami, mais son attitude ne lui garantissait malheureusement pas qu'il pouvait avoir une confiance absolue en lui : ce cero était certes puissant, mais le zanpakutô aurait pu s'en débrouiller seul ; il ne lui avait pas vraiment sauvé la vie. Enfin, le moment était mal choisi pour réfléchir à ce genre de chose...
Le mur invoqué par Byakuya Kuchiki s'estompa dès que l'éblouissante lumière rouge eut disparu, les laissant de nouveau face aux deux Arrancar. Muramasa se plaça à côté du shinigami ; ce n'était pas son genre de rester éternellement en arrière et de plus, ils n'étaient pas venus à deux pour rien : ils attaqueraient leurs ennemis séparément.

« Puis-je te demander de t'occuper de celui-ci, Byakuya Kuchiki ? demanda-t-il sans se donner la peine de préciser duquel il parlait ; c'était une évidence, Tâche de calmer ses ardeurs pendant que je m'occuperai de son congénère. »

Il n'attendit pas que le shinigami lui réponde pour faire quelques pas en direction de la femme. S'il avait été plus porté sur la chose, sans doute se serait-il arrêté un court instant sur sa beauté ou la taille de ses mamelles, seulement la seule chose qui l'intéressait actuellement, c'était : pourrait-il extraire quelque chose de cet Arrancar? Muramasa décida de ne pas attendre de voir comment le combat évoluerait pour essayer. Il sortit rapidement sa main droite de sa poche et la tendit, paume ouverte, en direction de la femme. Ses longs doigts griffus se refermèrent un à un avec une certaine lenteur, comme s'il actionnait des leviers. C'était le signe que sa technique avait commencé : le zanpakutô allait s'introduire dans le monde intérieur de l'Arrancar. Pour la femme, le paysage autour d'elle avait du commencer à se déformer ; c'était souvent comme ça, ceux qui subissaient le pouvoir de Muramasa voyaient s'inverser le haut et le bas et finissaient par perdre tout sens de l'équilibre.

Il ne savait pas du tout à quoi s'attendre en pénétrant l'âme de l'Arrancar. Il en avait vu d'autres avant celle-ci, toutes celles des shinigami auxquels il avait arraché leurs zanpakutô, mais rares avaient été ceux qui abritaient une telle fureur. Ici, ce n'était que de l'eau à perte de vue, une mer agitée de vagues qui se brisaient sur les rochers avec fracas. Muramasa se tenait sur l'un d'eux et observait le paysage autour de lui ; sa main droite pendait le long de son corps. C'était fâcheux qu'il y ait autant de vagues, il n'allait pas pouvoir se servir de la surface de l'eau pour réfléchir ses liens... Bah, il n'en aurait peut-être pas besoin. Il n'y avait que cet Ichigo Kurosaki qui lui ait posé problème jusqu'à présent.
Oui, mais ce garçon abritait un Hollow dans son monde intérieur, un Hollow comme il risquait d'en croiser ici. Les choses ne seraient peut-être pas aussi simples qu'avec un zanpakutô ordinaire. Néanmoins, Muramasa ferma les yeux et se concentra sur ce qui l'entourait.

« Eh bien, que dirais-tu de nager en d'autres eaux, mon ami ? »

Spoiler:

M

on regard cristallin se posa un moment sur mes deux futurs adversaires. L’un, portait bien un uniforme de Shinigami, démodé et tout ce qu’il y a de plus moche, alors que son compère arborait une tenue pour le moins … unique. Comme son réiatsu d’ailleurs ! Je me focalisais sur celui-ci, espérant trouver à quel type sa signature énergétique se classait … N’ayant pas ma capacité de perception aussi grande et développée de Ulquiorra, je ne découvris qu’une seule chose, une partie de son réiatsu était composé de Hollows ! Mes sourcils dorés s’arquèrent face à cette révélation pour le moins … surprenante, et c’était un euphémisme. Je voulus mettre à plat cette situation qui était tout ce qu’il y avait de nouveau, mais un réiatsu animal et sauvage me coupa le fil de mes pensées. Bien entendus, je l’avais sentis de loin … un soupir exaspéré rompit le silence que nous avions installé.

Q

uand on parle du loup … Cet idiot d’Ex-Espada fit son entrée théâtrale, d’une façon tout aussi stupide que lui-même. Alors que je l’ignorais au maximum que je le pouvais, une pensée me traversa l’esprit : Ses actions reflétaient bien sa personnalité et sa stupidité sans borne. Bien évidemment, l’intéressé, sous les feux des projecteurs, devenu la cible de toute les attentions ne put se résoudre à ne pas attaquer verbalement les deux inconnus, ce qui, était tout aussi risible que lui-même, puisque cela ne fit ni chaud, ni froid à nos adversaires. Une haute montée d’énergie venant de l’ancien Espada me fit détourner mon regard vers sa personne … Une forme danse et chargée de réiatsu se concentra dans sa main, qu’il lança en tendant son (seul) bras valide. En y réfléchissant, cette attaque n’était pas si inutile que cela … elle pourrait me permettre d’analyser les mouvements et les réactions de mes adversaires. Bien évidemment, ils n’auraient aucune difficulté à éviter ce genre d’agression … si … faible.

L

e Shinigami prit l’initiative en se plaçant devant ce qui devait être … son supérieur ? Là encore, une preuve s’ajouta au fait que celui-ci était un bien un shinigami, car il utilisa un sort de Kido. Après que le mur de lumière qu’il invoqua pour contrer l’attaque disparut, son ‘maitre’ lui adressa la parole pour lui demander de s’occuper de … comment s’appelait-il déjà ? … bref, de l’ancien Espada, tendis que lui, s’occuperait de moi. Mon adversaire leva alors un bras et déplia ses doigts en ma direction. Mes instincts étaient aux aguets, tous mes sens en alerte, j’étais prête pour dévier une attaque de front et répondre. Mais, à mon plus grand étonnement, je me retrouvais dans un monde où les vagues déferlantes s’étendaient à perte de vue, se brisant dans un fracas assourdissant sur les rochers, mon monde. Le choc et l’incrédulité s’afficha sur mon visage tendit que mes pensées bouillonnaient. Comment ? Comment ce type avait put s’introduire dans MON monde !? L’inconnu m’adressa alors la parole alors que nous flottions dans les airs au dessus de ces eaux rageuses …

T’occuper de moi, as-tu dis ? Dis-je en enlevant mes bras de sous ma poitrine pour venir sortir Tiburon de son fourreau. Et, je ne suis pas ton ‘amie’. Repris-je en plissant les yeux pour reprendre la parole … Qui es-tu ? Pourquoi et surtout, comment, perturbes-tu mon Tiburon ?! Non, oublie ma question puisque, tu vas mourir et cesser cela.

C

oncentrant mon énergie, je fis apparaitre une forme énergétique dans le creux de ma main, et lança mon cero de couleur doré sur mon adversaire. Les flots se scindèrent en deux face à l’explosion d’énergie. Sans attendre que mon rayon touche sa cible, j’utilisais un sonido pour me placer derrière son dos, et, fit apparaitre un filament jaune sur la lame de Tiburon … Levant rapidement mon bras, je l’abaissais d’un geste sec, envoyant par la même occasion un croissant très rapide sur mon adversaire. Deux attaques en même temps … comment réagirait-il ?

Grimmjow affichait toujours son sourire plus que sadique, heureux comme tout de pouvoir penser à autre chose qu'à la perte de son bras -ainsi que d'une partie de sa puissance. Il pouvait enfin se défouler sur quelque chose, et cela, peu importer de quoi il s'agissait, ou plutôt de qui, ce qui avait vraiment de l'importance, c'était que ça lui faisait du bien, et d'ailleurs, en voyant le regard que lui jeta la Tercera, Grimmjow lui répondit, d'une voix agacée:

"Quoi?.. ça me fait du bien!!"

Oubliant l'Espada, la Panthère reporta son attention sur cette espèce de mur que le Shinigami avait bâti pour bloquer son Cero. Décidément, les Shinigamis et leur magie, c'était vraiment chiant, on ne pouvait pas les réduire en bouillie simplement comme les stupides Hollows qu'ils avaient ici. Non bien sur, ils avaient leur kido, chose utile il est vrai, même lui le reconnaissait, mais terriblement chiant par la même occasion. Enfin, ce n'était pas le moment de faire de la philosophie là dessus, surtout que la parlotte, ce n'était pas vraiment le truc de l'ex-Espada. Sortant de son fourreau son sabre, il regarda avec un regard bien furieux son adversaire du moment, il aurait bien voulut avoir les deux, mais d'une part, l'espèce de maquillé avait déjà choisit Hallibel pour cible, et puis l'autre pomme avec son regard hautain l'agacer au plus haut point, il faisait un parfait punching-ball en fait.
Faisant quelques pas dans la direction du Shinigami, il s'arreta tout de même à une bonne distance de lui, mais avant de le charger, il lui demanda, d'une voix plutôt nasillarde et plutôt énervé, plutôt impatiente même:

"Hé!! Shinigami, c'est quoi ton nom?"

Devant le manque de réponse de son adversaire, Grimmjow fronça les sourcils avant qu'une sourire sadique reprenne place sur son visage, il s'attaqua alors de face au Dieu de la mort, commençant par un coup vertical simple que le Shinigami bloqua facilement, heureusement d'ailleurs, sinon ça n'aurait jamais put être un combat. L'Arrancar dit alors, se trouvant très près de l'homme au regard froid:

"Moi c'est Grimmjow Jaggerjack, je te le dis juste pour que tu connaisses le nom de celui qui va te tuer."

Son sourire commença alors à se faire attendre alors qu'il lança son sabre en l'air, la paume de sa main vint se placer juste près du visage de son adversaire et l'énergie commença à se condenser.

"Cero."

La vague d'énergie parti de la main de Grimmjow mais avant que le sable ne retombe, il alla récupérer son sabre qui était en train de redescendre d'un rapide Sonido puis il regarda en direction du lieu où il était il y a un instant. Le nuage était bien retombé, mais il n'y avait personne, ni corps, vivant ou mort, ni quoi que ce soit d'autres comme un mur ou une parade d'ailleurs. Pas étonnant d'ailleurs, encore heureux, sinon à quoi ça lui aurait servi de venir ici si c'était pour faire un combat de trente secondes même pas, un truc inutile quoi. Mais là quelque chose lui disait qu'il était tombé sur une bonne cible.
*J'ai bien fait de venir moi, je sens que je vais pouvoir m'amuser un moment avec celui-là.*

Bon par contre maintenant, il fallait savoir où il se trouvait cet enfoiré, parce que bon, même si Grimmjow était puissant, un simple coup pouvait rapidement réduire à néant n'importe quel vie, et cela par manque de prudence. La Panthère se tenait donc sur ses gardes, attendant que quelque chose l'attaque, ce qui ne tarderait pas à se produire, il le savait. Maintenant, il était plus calme, même si excité par le combat, vu que ce dernier était lancé, les autres actes de provocations seront pour plus tard, ce qu'il fallait pour l'instant, c'était voir si il pouvait encore tenir la tête à quelqu'un ou non. En fait, dans le fond, c'était ça qui lui faisait peut être le plus peur, tout au fond de lui, était-il encore capable de latter quelqu'un? Bah, bien sur que oui, c'était pas un bras qui faisait la différence. Quoique...

Spoiler:

Le noble et anciennement Roku ban tai Taisho, ne cilla point devant ces échanges peu conventionnels. Ses yeux ombrageux ne démontraient rien de ses désirs, ni même de ses frustrations. Agacement profondément camouflé sous cette poitrine qui se soulevait de manière régulière et lente, dévoilant une assurance orgueilleuse vis-à-vis des deux espadas, qui rivalisaient en matière de conversation quelque peu futile. Futilité…voila bien le terme qui sied à cette situation. Byakuya n’était pas là pour rendre des comptes à Aizen, bien qu’il soit plus enclin à occire Gin…Ce traître qui avait salit son honneur en tentant de tuer Rukia de sa propre lame…cet acier extensible dont il en ressentait parfois la morsure en sa chair. Non tout ceci n’était que du contre temps envers la voie qu’il avait choisit de par une promesse. Encore une certes et lui coûtait dans le fait d’être critiqué par ses collègues et jugé par un ordre qu’il se devait de protéger. Sa position semblait des plus fragiles mais le noble n’était que peu facilement impressionnable et observait une discipline à toute épreuve.

L’air sec lui fit plisser les yeux alors que sa gorge se contractait un peu douloureusement sous la pression de la chaleur. Son Ginpakukazaharu claquait parfois en son dos, délaissant son sombre kimono absorber la chaleur torride des lieux. Un faible haussement de sourcil survint sur la placidité de son visage, lorsqu’il entendit la demande assez abrupte de cet autochtone aux cheveux bleuit. Vraiment….une parfaite doublure de ce cher Zaraki à n’ne point douter. C’est sans doute pour cela qu’il s’attaquait à sa propre personne. Car après tout, le colosse et dirigeant de la onzième Division paraissait souvent enclin à la provocation envers son collègue Kuchiki Byakuya. Un fait plus que publique et avéré. Une question lui fut posée. Simple et certainement dans une finalité maladroite que de connaître son identité, mais les lèvres de Byakuya en restèrent celées. C’est alors qu’un rictus qui pouvait ressembler à un sourire des plus carnassier vint se profiler sur les traits du sexta, chose qui averti bien aisément le noble d’une offensive naissante. Bien lui en prit, car en effet, Grimmjow se jeta sur lui, le sabre rutilant sous ce soleil mort, avant de venir s’abattre sur lui avec une puissance non contenu.

Le noble dégaina d’une gestuelle véloce et appliqué son zanpakutoh, faisant vibré la lame sous les airs avant de se heurté sans équivoque à celle qui lui offrait enfin une danse. Les regards se croisèrent à nouveau, et pas un seul mot ne franchissait les lèvres résolument close de Byakuya, alors que l’ennemi se recula quelque peu, rompant ainsi cette communion de fer, et lui révéla enfin son nom. Nomination qui sonnait bien dans les airs, et Byakuya ne concéda enfin de sa voix atone :

- Mon nom ne te sera point utile, car mon intérêt ne t’ait point destiné.

Le sexta ne perdit point son temps, et formula un cero qui vint en sa direction sans aucun heurt… Mais c’était là sous estimer l’adversaire qu’était l’ancien Roku ban tai Taisho, ce chef de clan dont on ignorait les fondements de ses actions actuelles. L’explosion se fit intense à l’endroit même où se trouvait le corps parfaitement stoïque de Byakuya, soulevant un nuage de sable, aveuglant partiellement quiconque se trouvant dans les environs. Pluie fine, tel un El Sayal dans le monde des vivant, retombant lentement sur les dunes qui vallonnaient en harmonie ce paysage..seul et unique charme en vérité, sous ce ciel implacablement bleu. Le noble Kuchiki profitait de cela pour se faufiler d’un shunpo juste derrière son adversaire et le pointa de la paume de sa main :

- Hado no san jü san : Sokatsui.

Prestement, des flammes jaillir de sa main gantée, pour venir s’abattre sur grimmjow qui devait maintenant avoir perçu sa position vis-à-vis de lui, rien que par la manifestation de sa voix si monocorde et indifférente. Tout comme son apparence…cela...ce combat…cet être….tout en ce lieu ne le concernait nullement. Il n’avait qu’un seul but, accomplir ce que son désir lui dictait. Ses iris anthracite dévièrent un instant sur Muramasa qui semblait s’intéresser à Hallibel. Bien, il ne paraissait pas en difficulté, et espérait que son précieux allier gérait au mieux de son côté. L’un comme l’autre se devait de marcher sur des œufs tout comme se montrer imperturbable et implacable. Son visage à l’allure ci placide n’était tourné que vers le Sexta en fin de compte, dévoilant ainsi une détermination en ce qui concernait de finir au plus vite ce combat absurde. Sa main se resserra un peu plus sur la garde de son sabre et son pied gauche s’enfonça lentement sur cette surface instable et brûlante, lui conférant ainsi un appuie appréciable pour venir porter un coup à cet Espada, si jamais ce dernier ne recevait point son attaque de plein fouet…était il aussi véloce que lui-même ? Il allait le savoir bientôt, et si ceci était le cas, Byakuya semblait parer à le recevoir.

Muramasa avait vu juste : cet Arrancar était d'une force peu commune, il n'y avait qu'à respirer l'air de son monde pour s'en convaincre. Sa réaction face à son intrusion était une preuve suffisante : elle l'attaquait sans attendre la suite des évènements. Sa prudence l'honorait, mais elle ignorait que ses efforts seraient vains. Du moment où le zanpakutô était parvenu jusqu'ici, ce n'était plus qu'une question de temps avant que le contrôle de son âme ne lui échappe.
Enfin, en attendant elle restait un adversaire qu'il devrait gérer.
Un sourire ironique étira les lèvres de Muramasa quand l'Arrancar lui parla. C'était elle qui l'avait entendu... Il s'était préparé à ce que quelqu'un d'autre se manifeste et lui réponde mais a priori, il allait falloir insister ; le zanpakutô ne doutait pourtant pas que sa présence avait été remarquée par celui qu'il était venu chercher. Il laissa échapper un soupir suffisant avant de répondre à la femme :

« Qui te dit que ces paroles t'étaient adressées ? »

Il n'eut pas le temps d'en dire plus. Après avoir sorti de son fourreau une épée à la lame singulière, large mais creuse en son centre, l'Arrancar forma un cero dans le creux de sa main et le lui lança. Contrairement à celle de son congénère, cette attaque-ci était constituée d'énergie jaune ; elle n'en était toutefois pas moins aveuglante, ce qui empêcha Muramasa de voir son ennemie disparaître brusquement de la place qu'elle occupait au-dessus des flots. Percevant soudain une présence dans son dos, il regarda aussitôt par-dessus son épaule : elle se tenait là, l'épée levée, prête à l'abattre sur lui. Tout s'était déroulé en une fraction de seconde. Le cero fonçait à toute vitesse sur lui —sur eux— et voilà que cet Arrancar lui coupait toute échappatoire! Muramasa n'avait plus le temps d'éviter aucune des deux attaques, et la seule qu'il fût en mesure de contrer était encore le coup que l'Arrancar lui portait dans le dos.
Muramasa matérialisa aussitôt sa forme scellée, un katana qu'il dirigea contre la lame de son adversaire pour l'empêcher de lui taillader le dos. Les chances qu'il survive au cero, dont il percevait déjà le grésillement brûlant, étaient minces : il n'arriverait sans doute pas à absorber toute cette énergie et à la rejeter suffisamment vite pour repousser une telle masse de reiatsu, mais il ne voyait pas d'autre façon de s'en sortir.
C'est alors qu'un miracle se produisit.
Une explosion d'une rare violence eut lieu dans le dos du zanpakutô. L'onde de choc repoussa l'eau dans toutes les directions, déchaînant le courant quand les colonnes d'eau soulevées retombèrent avec fracas dans les vagues. Muramasa sentit le souffle venir sur lui, et se servit de cette élan pour s'éloigner d'un bond rapide de l'Arrancar. L'air s'était rempli de vapeur autour du point d'impact, si bien que la silhouette embuée qui se profilait à la surface de l'eau ne fut pas visible tout de suite.
Mais il y avait bien quelque chose.

« Que veux-tu ? demanda-t-elle d'une voix profonde, et Muramasa sut que cette question lui était destinée.
— Je suis venu t'offrir la liberté, lui répondit-il d'une voix assurée en dépit du fait qu'il avait cru sa mort imminente, Cette mer a beau s'étendre à perte de vue, elle reste fermée : rien d'autre n'existe pour toi. N'as-tu jamais souhaité quitter cet endroit pour agir à ta guise ?
— ... pourquoi ta proposition m'intéresserait-elle ?
— Si tel n'était pas le cas, m'aurais-tu sauvé ? »

Muramasa souriait en disant ça. Il venait de comprendre qu'il ne devait sa survie qu'à l'intervention de la créature non loin de lui : c'était sans doute son propre cero qui avait contré celui de l'Arrancar. Elle ne semblait pas encore tout à fait convaincue, mais il était évident, aux yeux du zanpakutô, qu'il l'avait d'or et déjà conquise. Il n'y avait plus qu'à clarifier sa demande, et un nouvel élément viendrait grossir les rangs de sa rébellion.
Comme la créature restait silencieuse, Muramasa tendit la main dans sa direction.

« Joins-toi donc à moi. »

***

De retour dans le désert du Hueco Mundo, Muramasa remarqua le sang qui coulait de son épaule. Allons bon, voilà qu'il ne s'était pas rendu compte que la femme l'avait blessé au moment de l'explosion. Il pressa sa main contre sa plaie ; ça irait, ce n'était pas trop profond, rien qui l'empêchât de se servir de son bras. Il jeta un coup d'oeil autour de lui. L'affrontement se poursuivait un peu plus loin entre Byakuya Kuchiki et l'animal à la tignasse bleue. Le shinigami l'occupait comme il le lui avait demandé ; parfait. L'Arrancar femelle était revenue à elle, mais Muramasa ne s'en inquiétait pas : son nouvel allié se chargerait de lui régler son compte s'il lui prenait l'envie de l'attaquer.
Il était temps de s'occuper du deuxième Arrancar. Après tout, ils ignoraient si des renforts arriveraient ou non, alors autant augmenter leurs effectifs avant de se retrouver débordés. Sans perdre un instant, Muramasa se porta à la hauteur du manchot et comme il l'avait fait pour son congénère, il plia un à un ses doigts tendus vers lui.

« Montre-moi ce que recèle ton âme, dit-il, Je suis curieux de le découvrir. »

Et de nouveau, un monde différent se substitua au désert.

Tout était prévus, ce type à l’accoutrement si spécial ne pourrait pas éviter deux attaques en même temps, d’après ce que j’avais pus analyser, il ne possédait pas ce type de pouvoir et donc, le résultat était sa mort, inévitable. Toute fois, une question restait, comment avait-il put s’immiscer dans mon monde ? Aucune personne ne possédait un tel pouvoir … Et puis, il y avait sa signature énergétique : Presque aussi violente que celle de Grimmjow, différente néanmoins … comme ci des centaines d’âmes étaient prisonnières. Bah, je n’aurais cas lui soutirer la réponse, juste avant de le tuer. Donc, la suite logique de ce combat était, de le trancher, libérant ainsi une gerbe de sangs qui aurait giclé sur mon corps, pour ensuite aider ce stupide ex-Espada en terminant le dernier Shinigami. Néanmoins … cela se passa tout autrement.

Tout d’abord, il se retourna en me sentant derrière son dos, ce qui prouvait qu’il avait quand même des capacités de localisation de réiatsu … avouons tout de même que je n’avais pas cherché à cacher ma présence. Puis, il matérialisa un zanpakuto pour contrer mon attaque surprise. Mon regard se concentra un moment, alors que mon cero à a la couleur doré fonçait toujours sur nous à une vitesse folle, il possédait un zanpakuto ? Improbable … seul les shinigamis, Espadas et Arrancars, possédaient de tels sabres. Alors comment ? A l’instant même où je me posais ces questions, ma première attaque arrivait à destination pour entrer en contact avec mon ennemi … ou pas. Sans même comprendre où et qui, une attaque bloqua la mienne, sauvant par la même occasion mon adversaire. Quelque chose … un sentiment … tel un poison … s’insinuait en moi … comme si une partie de mon être était en train de m’être retirée … La peur, la douleur, l’inconnu … ces émotions me traversèrent, telles des lames.

Avant même d’avoir pus identifier le problème, je retrouvais mes esprits, debout et entière … ou presque. Le combat faisait rage sur mon flan mais peux importait … mon esprit n’arrivait pas à se détacher de Tiburon. Peur, haine, chagrin et surprise … ces émotions traversèrent mon visage en un instant. Je me noyais dans une incompréhension absolue … Mais … oui, peut-être me trompais-je … cela était peut-être qu’une simple illusion, un piège des plus pervers ? Une peur noir, alors que je mis Tiburon devant moi, mon zanpakuto, MON Tiburon …

Détruit Tiburon ! Dis-je en concentrant mon réiatsu …

Etait-ce une plaisanterie ? Où était la colonne d’eau qui devait m’engloutir, et disparaitre pour laisser place à ma forme évoluée … ? La compréhension se fit un chemin dans mon esprit, tel un venin insidieux … Mon regard se chargea de haine, sans nom, telle une promesse de mort … Tournant ma tête vers l’inconnu qui m’avait enlevé ma deuxième moitié … je vis qu’il réitérait son attaque sur Grimmjow. Peux importait, je me fichais éperdument de ce qui pouvait lui arriver …

Tiburon … Dis-je, dans un souffle chargé de chagrin.

Je … non, elle continuait de me regarder avec ce regard chargé de moquerie … Resserrant ma main sur la garde de mon sabre, je chargeais sur mon Zanpakuto, ignorant royalement le reste des personnes présentes …

Grimmjow n'eut pas le temps d'éviter totalement l'attaque de son adversaire, en fait, il avait entendu sa voix et s'était retourné dans la bonne direction, mais seulement, même si il se doutait que le Capitaine traître était en train de lancer une attaque de kido, il ne savait pas du tout qu'elle allait être la teneur de celle-ci, ce qui entraina le fait qu'il allait se la prendre de plein fouet si il n'était pas aussi réactif. Voyant ce canon de kido se dirigeait vers lui, l'ex-Espada leva son unique bras et lança lui même son propre cero pour amenuiser l'impact de cette attaque, son jet d'énergie ne fut cependant pas assez rapide et l'impact des deux assauts se fit très proche de lui et il s'en trouva donc expulsé par la force de la déflagration à une vitesse plutôt important vers le sol. Arrivant à redresser quelques peu sa situation il atterrit alors sur la sable chaud du Hueco Mundo du mieux qu'il put, un genou à terre, du sang coulant sur cette couleur si pâle d'un désert morne et abandonné.
Les gouttes de ce liquide rouge venaient de son front, le choc ayant causé une entaille sur la partie supérieur gauche de sa tempe, mais malgré cela, la première chose qui sorti de sa bouche fut un rire, un rire gras et sauvage, puissant aussi. N'importe qui qui entendrait son rire prendrait peur à un tel son, enfin n'importe qui de normal, car il était clair que ce bruit vorace qui sortait de la bouche de l'ex-Espada n'avait rien de normal, on pourrait le croire bercer dans la folie.. Bon en fait oui, je dois bien vous l'avouer, Grimmjow est un gros taré, bourrin sans vergogne, et surtout lorsqu'il combat, dans ce cas là, on pourrait dire que la plupart de ses capacités intellectuelles se désactive. Mais attention, ne le prenait pas non plus pour un gros débile comme l'abruti de Yammy, Grimmjow est quelqu'un d'intelligent qui élabore souvent de bonnes tactiques de combat ainsi que des plans pour certaines choses qu'il verra plus tard. Mais il est vrai qu'en combat, ce qui lui sert le plus dans le cerveau, c'est ce qui lui permet d'être réactive et de chambrer son adversaire, ce qu'il commença bien entendu à faire après avoir terminé de rire de façon folle:

"C'est tout ce dont tu es capable? Un Shinigami comme toi espère me battre? Moi? Je vais en finir avec toi."

Grimmjow afficha alors son large sourire sur son visage, celui le plus psychopathe possible, il s'appuya alors sur ses jambes puissantes, armant son bras, se préparant à l'attaquer avec cependant une petite pique de provocation:

"J'arrive.. Shinigamiiii!!!"

On sentait dans sa voix toute l'excitation du combat, et dans son regard, fixé sur celui ombrageux, glacial et hautain de son adversaire. S'élançant alors avec une vitesse non retenue, il se précipita sur son adversaire avec plus de fougue et de hargne qu'avant, sa lame prête à frapper, à se rabattre sur lui pour tenter de le couper en deux.
Mais il y eut un léger soucis en fait, dans le genre grand, mince, avec du mascara, des ongles de Drak-queen et des habits kitch. Grimmjow s'arrêta dans son assaut, regardant sans aucun sourire cet obstacle sur son plaisir, il aurait bien voulut lui dire de dégager, ou qu'il allait lui mettre un bon coup de katana en travers la gueule mais quelque chose le retint, il n'avait pas envie de se lancer comme cela, ce type sortait d'un duel contre Hallibel, la Tercera, quasiment indemne... Grimmjow n'était pas quelqu'un qui aimait reconnaitre la puissance de quelqu'un, surtout quelqu'un de supérieur à lui, mais comment cela était-ce possible? L'ancien Espada voulut vérifier cela, en tournant la tête du côté de la jeune Femme, mais étonnamment, il ne le put le faire, comme-ci il était bloqué, comme-ci il ne pouvait bouger, immobilisé, et tout ça pour quoi.. parce que cet espèce de travesti levait simplement le bras?

"Qu'est.. ce que tu me fais putain?!"

Soudain, il se retrouva dans un autre endroit, une jungle.. luxuriante, qu'il connaissait bien car c'était le lieu où il pouvait parler avec Panthera.. son Zanpakuto. Mais qu'est ce qu'il foutait là? Et surtout qu'est ce que ce type là se trouvait là? Et pourquoi lui il ne pouvait pas bouger? C'était quoi ce bordel à la con encore.
Eye-liner man s'approcha alors de lui et planta alors sa main en lui, dans une douleur atroce, lançant un cri de rage dut à l'incompréhension du moment plus qu'au mal qu'on était en train de lui faire. La voix de l'inconnu se fit alors entendre, il demanda à Panthera de le rejoindre, de quitter.. son corps? Haha, comment pouvait-il croire que ça allait marcher cet abru...

"Tu es trop faible Grimmjow.. Tu as perdu ta puissance. Je vais suivre cet Homme car je pourrais délibérer toute ma puissance avec quelqu'un qui en est capable, pas avec un manchot."

L'Arrancar, pour l'une des premières fois de sa vie, ne sut quoi dire, il était clairement sur le cul, on pouvait le dire, il voyait Panthera, là, devant lui, sous ses yeux, et il ne pouvait rien faire pour le retenir car ce dernier semblait se dissocier de son âme. Mais qui était ce type à la fin? Un gars capable de lui prendre ainsi une partie de lui même pour le monter contre lui, contre son possesseur...

Revenant finalement au monde du Hueco Mundo, Grimmjow restait sans rien dire, comme bluffé de ce qu'il venait de se passer.. Non en fait, sur le cul ça correspondait très bien à son état actuel. Il se releva alors et regarda alors en face de lui, voyant alors son adversaire et son écharpe lui flottant autour de sa tête de constipé, ainsi que ce type sortant d'on ne savait ou, et enfin, et ça c'était le plus impressionnant, il y avait:

"Panthera..."

La voix de Grimmjow reflétait encore une voix sa hargne, surtout face à ce qu'il ne comprenait pas, regardant alors sa lame, il porta de nouveau son regard sur son Zanpakuto vivant, et en face de lui, aux côtés de ses ennemis du moment...

La fumée de sable s’estompa peu à peu sur les dunes, alors que le noble Kuchiki restait parfaitement sur ses gardes, la lame abaissée, effleurant à peine la surface instable des lieux. La chaleur mordant en sa peau pâle sans qu’il ne proteste quoi que ce fut. Ses iris ombrageux fixèrent continuellement le point d’impacte, avant d’apercevoir enfin un Grimmjow des plus galvanisé par la colère. C’est bien comme Byakuya l’avait déduit. Cet espada semblait aussi emporté que ce cher Zaraki. Bien qu’il ne lui manquait un bras et qu’il semblait encore plus démunit de bon sens que son collègue à la lame émoussée. Grimmjow pensait donc le vaincre ? Quelle belle absurdité que voila sous cette arrogance stupide. Ne voyait-il donc point la différence de niveau qui les séparait, alors que lui même ne possédait point toute ses capacités en l’absence de son zanpakutoh. En parlant de ce dernier le noble espérait secrètement à ce qu’il ne cède point stupidement à toutes les provocations qui allaient se jouer en cet endroit désertique, et se rappeler de leur mission première.

C’est alors que l’impulsif aux cheveux bleu bien que blessé par cette offensive à demi esquivée, le chargea de toute sa rage. A cela, Byakuya planta simplement un peu plus son pied gauche dans le sable bouillant et releva simplement sa lame afin de parer cette attaque des plus grossière et vengeresse. Cependant rien ne se réalisa…car un fait inattendu se déroula alors sous son regard neutre et anthracite. En effet, son adversaire se retrouva face à une situation des plus surprenante qui n’était pas sans rappeler ce qui avait étreint le noble Kuchiki quand il dû faire face à son propre zanpakutoh. Ne laissant point ce souvenir résider un peu trop longuement en son esprit, Byakuya détendit ses muscles, et rengaina lentement son sabre, sous un son lattent qu’offrait l’acier lorsqu’il rentait en son fourreau. Sa main gantée ne resta qu’une fraction de seconde de plus sur la garde de son zanpakutoh, alors que son attention se détourna de manière très indifférente de celui qui, quelques secondes encore, avait été son adversaire.

Ce combat n’avait plus lieu d’être et le noble et anciennement Roku ban tai Taisho n’était point ici pour vaincre qui que ce fut, mais pour accomplir une volonté et poursuivre son seul désir. Le palais ne semblait plus très loin de leurs personnes, et ils n’avaient que trop tarder. Tout silencieux qu’il était, Byakuya rejoignit Muramasa qui semblait maintenant maître de deux autres Zanpakutohs qui eux même s’évertuaient à s’emporter contre leurs manieurs respectif. Deux alliés de plus, mais aussi un danger plus grand pour lui même. Sa puissance n’était pas à ignorer, mais même avec senbonzakura, le noble était conscient de ne certainement pas vaincre tout ces sois disant alliés, si jamais ils venaient à percevoir son but ultime, surtout si cette compréhension venait à effleurer Muramasa. D’ailleurs, leurs regards se croisèrent, bien que celui de Byakuya ne démontrait rien mise à par cette indifférence certaine et cette impassibilité qui émanait de ses traits pâles. Le vent s’éleva un peu plus et fit claquer son écharpe autour de son cou. Sa gorge lui paraissait affreusement asséchée, tandis que ses lèvres lui étaient désagréablement dépourvues d’humidité. Pourtant, il se retint d’y passer une langue, et se contenta d’inviter celui qu’il se devait de protéger, à venir plus en avant, à rejoindre l’objet principal de leur visite.

Même sous cet aspect placide, Byakuya ne pouvait point ignorer cette morsure qui étreignait sa poitrine, juste au niveau de cette fine cicatrise qu’il avait reçut le jour de l’exécution de sa jeune soeur, Rukia. Cet endroit même où la lame de Gin avait trouvé son chemin et avait faillit lui ôter la vie. Une existence que le noble était prêt à quitter ce jour là afin de respecter la volonté de feue son épouse. C’était à croire d’ailleurs, que le chef du clan Kuchiki n’était fait que pour respecter la volonté de ses pairs et de ceux qu’il aimait, en sacrifiant sa propre personne. Cette pensée bien que ironique fut chasser avec fermeté de son esprit si cartésien, car il ne pouvait accepter un tel manque de force en cette réflexion. Non s’il agissait ainsi c’était parce qu’il n’était autre qu’un homme de parole et qu’il savait qu’il agissait pour le bien de son clan et celui de la Soul Society. Gin n’était pas loin, et il était temps qu’ils rendent des comptes tout deux. Car même si Byakuya n’en avait jamais rien révélé durant sa convalescence au sein de la quatrième Division, il n’avait jamais démordu de cet acte des plus vile porter contre sa sœur. Son honneur et sa fierté réclamait réparation, et Muramasa ne pourra certainement pas l’en empêcher, car comme il le lui avait avoué tantôt, il n’obéissait qu’à son instinct, et ce dernier lui dictait de protéger sa fierté…cette orgueil qui n’était autre que son clan, sa famille et son devoir. Tout cette mémoire ancestrale qui faisait de lui ce qu’il était présentement, lui Kuchiki Byakuya, 28e du nom et qui risquait toute son intégrité pour cette cause si secrète.

Spoiler:

Ce fut nettement plus simple d'obtenir le hollow du second arrancar : ce dernier ne se défendit même pas. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait, Muramasa pouvait le lire clairement dans le regard féroce qu'il lui lançait ; ses anciennes blessures le diminuaient. Il n'était pas facile d'estimer le niveau d'énergie spirituelle qui devait être le sien autrefois. Le zanpakutô percevait juste comme une rupture, quelque chose qui avait été arraché en même temps que son bras, mais même au centre de son âme cette sensation restait diffuse.
Ce monde intérieur différait de celui de l'arrancar femelle. L'unique trace de vie de cet océan provenait de ses vagues déchaînées, contrairement à la jungle dans laquelle Muramasa venait de pénétrer. Les arbres tendaient leurs feuilles grasses et vertes vers le sol, parcouru par leurs racines, et partout ce n'étaient que lianes et fleurs à foison. Les plantes poussaient de façon si serrée qu'il n'était pas possible de voir très loin devant soi. Le zanpakutô regarda au-dessus de lui : le ciel lui paraissait incroyablement loin entre les branches. Il ne s'était pas attendu à ce que l'âme de cet arrancar ressemble à quelque chose d'aussi... calme. La densité de la végétation avait quelque chose d'oppressant, mais elle n'avait rien de commun avec le déchaînement de violence du manchot. Jusque là, Muramasa avait toujours vu une connexion évidente entre l'individu et son monde intérieur, mais ce n'était pas le cas cette fois-ci. C'était sans doute différent pour les arrancar. Il aurait tout le loisir d'y réfléchir plus tard.
Sa cible se trouvait tout près de lui ; parfait, il ne se sentait pas d'humeur à jouer à cache-cache entre les arbres. Sans perdre davantage de temps, le zanpakutô s'avança vers lui et plongea sa main dans sa poitrine, doigts tendus. Ses ongles s'enfoncèrent sous sa peau comme dans du beurre. Muramasa sentait le reiatsu de l'arrancar tourbillonner furieusement autour de sa main, piquant et griffant, mais il ne se laissa pas distraire par une sensation aussi ténue ; il devait causer une douleur bien plus importante à l'autre homme, à en juger par le cri que celui-ci poussa au moment où il toucha ce qu'il était venu chercher.

« Rejoins-moi, murmura-t-il comme s'il s'adressait à l'arrancar, Combien de temps encore vas-tu laisser ce maître si faible profiter de ta force ? »

Celle-là, il avait déjà du la sortir à un zanpakutô l'autre jour... Difficile de mettre au point des formulations originales quand on s'était occupé d'une bonne centaine de cas rien qu'en début de semaine.
Muramasa tira aussitôt sa main d'un coup sec, l'arrachant du corps de l'arrancar. Une troisième personne s'était matérialisée près d'eux ; le zanpakutô n'avait pas besoin de lui parler davantage, cette panthère était déjà convaincue et toute prête à le suivre. Ce n'était plus la peine de rester ici.

La jungle s'estompa, comme balayée par le vent qui fit réapparaître les dunes blanches et le ciel noir. L'arrancar à la tignasse bleue se relevait en face de lui, mais il avait perdu tout intérêt aux yeux de Muramasa. Ce dernier remit tranquillement ses mains dans ses poches, puis il se tourna vers ses nouveaux compagnons pour les gratifier d'un sourire satisfait. Tout se déroulait sans encombre.
Dévisageant le shinigami, le zanpakutô lui fit part de leur prochain mouvement.

« Nous avons assez perdu de temps ici. Termine ces deux-là s'ils posent problème, puis rejoignez-moi à Las Noches. »

Cela étant dit, Muramasa partit en direction du palais.

L

a lune brillait de tout son éclat, se reflétant sur l’étendue désertique, faisant briller ces grains d’une blancheur immaculée. Un paysage magnifique, à vous couper le souffle, si ce n’était pas le repère de plusieurs milliers de hollows. Quelle personne assez folle irait s’aventurer dans ces terres de dangers et de mort promise ? La réponse était sous mes yeux, deux inconnus, impétueux et sur d’eux. A vrai dire, le premier Shinigami m’indifférait totalement, ce n’était pas mon adversaire mais celui de Grimmjow. Non, celui qui m’avait fait sortir de mes gonds était son ‘supérieur’. Il s’était introduit en moi, de façon sinueuse, tel un serpent et m’avait volé mon zanpakuto … m’avait prit Tiburon. Constatant ce fait pour le moins choquant et troublant, je m’étais précipité en attaquant de front ma propre libération. Faisant ainsi une erreur qui n’était surtout pas à commettre, je m’étais sous-estimé. Comique, n’est ce pas ? Sa propre force … la sous-estimer, stupide.

M

on adversaire, moi-même, avait-elle eu la même pensée ? Surement, son regard se chargea de moquerie et de dédain, et, alors que je fonçais sur elle, créant ainsi des vagues de sable de chaque côté de mon corps, Tiburon leva rapidement son bras et envoya une de mes propres attaques pour me repousser … ou me tuer( ?). Trop rapide, la seule option était de contrer avec mon propre sabre, ce que je fis. Ce n’était qu’une simple attaque, des plus simples et basiques, pourtant, je dus m’accrocher à ma garde pour ne pas lâcher prise … Merde ! Que je pouvais détester ce voleur … je ne désirais qu’une chose, sa mort … lente et douloureuse. Bref, d’un vif mouvement du poignet, je réussi à détourner l’attaque, l’envoyant ainsi dans une montagne de sable qui termina éparpillé à cause du choc et de l’explosion. Le souffle fit voler mes cheveux et me regard se ferma lentement, tendis que je prenais connaissance de la situation, qui avait elle aussi évoluée.

C

omme prévus, Grimmjow n’avait rien pus faire … Et il n’avait même pas trouvé la force de se défendre, preuve qu’il était définitivement inutile et faible. Tout de fois, son zanpakuto était maintenant libéré et cet inconnu avait l’air des plus ravis … Prenant la parole, il demanda à son collègue de s’occuper de nous avec l’aide de nos zanpakutos. Puis, nous tournant le dos, il partit en direction du Las Noches. Soit, je le laisserais partir … pour le moment. J’étais énervée, très énervée, peut-être même folle de rage. Mais, mon regard inspirait la neutralité, peut-être un brin d’inquiétude, mais c’était tout. S’en était fini de jouer, j’allais devenir sérieuse, et attaquer avec tout ce qu’il me restait. Mon réiatsu se libéra lentement de moi, m’englobant totalement, créant ainsi un courant d’air qui faisait voler mes cheveux doré, de la même teinte que mon réiatsu. Levant lentement ma main, je pris la fermeture éclair de mon haut, et la fit lentement remonter. D’un coup sec, je le fis s’ouvrir, dévoilant ainsi ma poitrine et mon numéro tatoué. Mon réiatsu doré coulait toujours de mon corps, telle une cascade inépuisable. Resserrant ma garde, je mis une partie de mon énergie dans le creux de ma lame … Le monde aux alentours pourraient le sentir, la Tercera Espada, bien que diminuée par la perte de son Zanpakuto, n’était pas à sous-estimer.

P

rête, j’envoyais plusieurs ‘Proyectil Azul’ d’une grande vitesse et, toujours dans une couleur dorée. Une dizaine de ces attaques foncèrent sur mon zanpakuto, mais je n’avais pas terminé ! Utilisant un sonido, je pris position derrière son dos et, dans le même temps, positionna mon sabre à l’horizontal, me coupa légèrement la main, créant ainsi une ligne de sang …

Grand Rey Cero, dis-je d’une voix profonde et puissante.

M

on attaque, d’une puissance et d’une taille énorme fonça droit sur mes adversaires, que ce soit le shinigami ou les deux zanpakuto, et même Grimmjow, la zone de mon attaque englobait toutes ces personnes, pourtant, la cible était bien mon Tiburon.

[Terminé ici.]

» Muramasa [FT]
» Tear Hallibel [ Fin ]
» Combat jusqu'à la mort... [Muramasa/Byakuya/Zaraki]
» [Premier Round] ► Toketsu - Juan
» [Premier Round] ► Isshin - Shinji